Il est mort le poête

Un jour je t'aimerai moins

Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus

Un jour je sourirai moins Jusqu'au jour où je ne sourirai plus

Un jour je parlerai moins Jusqu'au jour où je ne parlerai plus

Un jour je cou rirai moins Jusqu'au jour où je ne cou rirai plus

Hier on se regardait à peine C'est à peine si l'on se penchait Aujourd'hui nos regards sont suspendus Nous résidents de la république Où le rose a des reflets de bleu Résidents, résidents de la république Des atomes, fais ce que tu veux

Un jour je te parlerai moins Peut-être le jour où tu ne me parleras plus Un jour je voguerai moins Peut-être le jour où la terre s'entrouvrira Hier on se regardait à peine C'est à peine si l'on se penchait Aujourd'hui nos regards sont suspendus Résidents, résidents de la république Où le rose a des reflets de bleu Résidents, résidents de la république Chérie, des atomes, fais ce que tu veux...

J'ai des doutes, est-ce que vous en avez ? Est-ce que vous en avez ? Et livrez le secret des banquises. Rouen _ Juillet 2008