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Avec le BPC, la construction navale militaire a vécu une petite révolution. Face aux impératifs de délais et de coûts, industriels et marins ont totalement revu leurs méthodes de management et de réalisation. Tous les acteurs du projet se sont retrouvés pour la première fois au sein d'un plateau intégré. Durant 7 semaines, ils ont planché sur les meilleurs choix techniques et répondu, par anticipation, à tous les problèmes que le programme pouvait rencontrer. Ainsi, l'Etat Major de la Marine a validé les caractéristiques militaires du navire en un temps record. Pour réduire la facture globale et le coût de possession, la Délégation Générale pour l'Armement et l'EMM ont cherché dans la technologie des constructeurs civils. Ce fut le cas pour l'appareil propulsif mais aussi pour la sécurité, avec un système automatique d'extinction des incendies et des portes résistantes au feu (30 minutes à 1 heure). Même chose pour les locaux vie dont la réalisation a été confiée aux Chantiers de l'Atlantique. Au final, les navires ont été construits en deux parties. L'avant à Saint-Nazaire et l'arrière à Brest. Pour la partie brestoise, un chantier polonais a réalisé les tronçons de coques qui ont été acheminés jusqu'à Laninon pour être assemblés. Une fois achevée, la moitié nazairienne a été remorquée à Brest pour être jumboïsée. La réalisation simultanée du navire en deux ensembles, découpés en fonction des compétences des chantiers, a permis de réduire le coût global de 30% par rapport aux TCD. La facture ne s'élèvera finalement qu'à 600 millions d'euros pour les deux bateaux. Malgré les aléas rencontrés au cours des essais, inhérents aux prototypes et dont DCN tirera, à n'en pas douter, un certain nombre d'enseignements, l'industriel parle de succès. Selon son président, Jean-Marie Poimboeuf : « La construction du BPC a mélangé normes civiles et normes militaires dont il a résulté une fructueuse collaboration avec Astom ». Pour son homologue des Chantiers de l'Atlantique, cette expérience a permis de démontrer que Saint-Nazaire « ne se positionnait pas dans le domaine militaire comme un simple fournisseur de coques mais bien comme un concepteur et réalisateur de plateformes propulsées et équipées ». Et Patrick Boissier d'ajouter : « La collaboration avec DCN s'impose comme une évidence. Le programme du futur porte-avions devrait être l'occasion de le démontrer » | ![]() |
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Appareil: DMC-FZ18 | Date: 14/11/09 15:02 | Résolution: 1024 x 768 | Réglage ISO: 100 | Durée d'exposition: 1/250s | Ouverture: 4.5 | Focale: 4.6mm | |
Nombre total d'images: 78 | Dernière mise à jour: 23/03/10 21:44 | Créé avec JAlbum 7.1 & Chameleon | Aide |